Manger local
L'agriculture urbaine (https://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_urbaine) (surtout biologique) permet de limiter la pollution liée au transport, au stockage des aliments et la récupération des déchets. En plus d'encourager du lien social, c'est un moyen sûr de maintenir des espaces verts dans la ville et de lutter contre l'artificialisation des sols (https://fr.wikipedia.org/wiki/Artificialisation#En_France).
Privilégier les producteurs locaux quand on fait ses courses permet de soutenir directement les projets d'agriculture urbaine. On peut aussi rejoindre un potager collectif, même si les places sont rares.
Et comme tout le monde ne peut pas installer un potager complet dans son appartement, on commence par faire pousser des herbes aromatiques.
Planter
En attendant qu'un jardin public s'ouvre au coin de la rue, on peut commencer par verdir sa terrasse ou son rebord de fenêtre. Un bac sur un rebord de fenêtre suffit pour faire pousser quelques fleurs, et certaines plantes hivernent très bien dans la chaleur d'un appartement.
Pas le courage d'entretenir un jardin à la française bien propre ? Ça tombe bien, il est beaucoup plus écologique de laisser la nature à son désordre. Gardez un bac à fleur ou un coin de jardin en friche, et pour le reste choisissez des plantes locales adaptées au climat et qui n'ont pas besoin de beaucoup d'entretien. .
Jardiner
Le premier geste, c'est de ne rien faire : on laisse les pesticides de côté. La ville de Paris à déjà montré l'exemple en renonçant aux phytosanitaires. (http://blogs.paris.fr/casepasseaujardin/2014/04/10/plus-de-pesticides-dans-les-espaces-verts-publics-en-2020/) dans ces espaces verts.
On privilégie donc les techniques de culture biologique (http://www.jardineraunaturel.org/fr/jardiner-au-naturel), comme l'association de plantes complémentaires ou l'utilisation d'engrais naturels.
Le nec plus ultra est d'entrenir un compost individuel ou collectif. En plus d'éliminer ses déchets écologiquement et sans transport, il garantit assez de terreau pour tout faire pousser sans soucis.
Biodiversifier
Il y a plus de 2000 espèces animales (http://www.paris.fr/biodiversite#amenagements-pour-la-biodiversite_7) à Paris, et autant de plantes et de champignons. Si les colverts du Canal Saint-Martin et les grillons du métro se débrouillent très bien tous seuls, d'autres espèces ont besoin d'un coup de pouce.
Faire pousser des plantes nectarifères et aromatiques revient à servir le couvert aux abeilles et à tous les butineurs urbains. On peut aller un peu plus loin en construisant des « hôtels à insectes », aussi simples qu'une bûche percée, un fagot de branches ou un pot de fleur retourné. Une mangeoire à oiseaux attirera les rouges-gorges ou les pinsons en hiver. On peut même installer des nichoirs pour abriter les hirondelles ou les chauves-souris qui viendront se régaler d'insectes. (http://www.paris.fr/biodiversite#amenagements-pour-la-biodiversite_7)
S'engager
L'union fait la force, ce n'est pas un secret, et les projets de grande ampleur ne se font pas sans le soutient des habitants pour s'installer.
Le premier geste à faire est de se renseigner sur les initiatives qui ont lieu dans son quartier. Un compost collectif ou un jardin partagé sont peut-être en train de se monter à deux rues de chez vous.
Rejoindre une association permet de passer à la vitesse supérieur et de monter de nouveaux projets. C'est aussi un bon moyen de se faire entendre par les pouvoirs publics locaux. Et quand vient le temps des élections, on choisit un candidat à l'écoute des problèmes environnementaux.
Les bons gestes